Lorsqu’un(e) ex réapparaît dans notre vie, prions triplement sans cesse, car son retour s’accompagne souvent du démon de la vengeance et voleur dans le but de saisir l’occasion espérée qui lui a manqué toutes ces années afin de soulager ses déceptions en nous causant du tort et éventuellement, dans cette machiavélique démarche nous arracher notre paix et dérober notre étoile. Quand le passé nous appelle répondons si nous le souhaitons mais en demeurant prudent sans jamais baisser la garde – Diane
Elisée est revenu dans ma vie un mois d’octobre trois ans et demi après que j’ai rompu avec lui, c’était pendant une période où je venais d’emménager à Brétigny-Sur-Orge, j’étais célibataire et je pratiquais l’abstinence depuis exactement neuf mois en prenant soin de cultiver pleinement l’amour de soi, j’en récoltais d’ailleurs de bons fruits, en effet j’étais une jeune femme hyper épanouie, bonne vivante, joyeuse, je pétillais, j’étais vraiment une femme rayonnante, pourtant 11 mois avant je mettais fin à une histoire d’un an avec Patrick B. (oui vous allez me dire que je mets souvent fin aux relations etc, je vous répondrai que non pas toujours), tout cela en pleine préparation de nos fiançailles, pour expliquer brièvement le contexte, il m’avait trompée c’était alors pour moi une raison plus que valable pour profiter de prendre la décision de tout stopper, j’emploie le mot « profiter » parce que son écart de conduite je le considérais comme une réponse de Dieu à mes prières le concernant, je demandais souvent à Dieu : « est-ce que c’est lui qui doit devenir mon mari Seigneur ? », dès que Patrick a commis cette erreur je le quittais sans réfléchir c’était l’occasion en or qui se présentait pour sortir de cette relation, il faut dire que je n’étais pas amoureuse de lui donc il était inutile d’y réfléchir à deux fois, sinon j’allais m’engager dans le mariage uniquement pour les robes et les festivités ce qui aurait été bête et insensé !
Comment le contact s’est renoué entre Élisée et moi ? J’avais besoin de le joindre urgemment pour l’interroger au sujet d’une situation que je rencontrais et me dérangeait, puisqu’il en était aussi l’un des facteurs de l’équation que je voulais résoudre. Comme je l’ai écris à la fin du précédent chapitre, je l’avais une fois sollicité alors qu’il était en couple avec Fanny T. pour qu’il m’éclaircisse sur un ragot à mon sujet dont on m’avait confirmé venir de lui, il me jurait n’avoir rien colporté, mais il faut noté qu’à partir de ce jour là j’ai subi un tel harcèlement de la part de Fanny T. et une fille qui se nomme Tania M. qui m’a plongée dans une dépression et conduit à l’hôpital. Un jour elles m’ont appelée en soirée alors que j’étais en famille pour m’agresser verbalement, je leur répondait car il fallait bien que je me défende, croyez-moi ma maman m’avait engueulée en effet elle ne comprenait pas pourquoi je disais de telles choses au téléphone sur ce ton si acrimonieux, je lui expliquais qu’on m’attaquait pour une raison que j’ignorais, elle était étonnée car elle ne m’a jamais vu ni entendu dans de telles bêtises, j’étais dégoûtée je vous assure, dégoûtée !!!! J’étais accrochée par deux femmes pour absolument rien, la raison ne m’a jamais été expliquée, la racine du problème n’existait pas, était-ce Elisée ? Bien que je ne le draguais pas pour regagner son coeur ou que sais-je encore, je le laissais vivre sa vie d’homme tranquillement avec Fanny T.
Cette fois-là, lorsque je l’ai contacté c’était dans l’optique qu’il m’apporte des réponses, cela concernait uniquement Tania M., après un échange de paroles sur Facebook dans la section commentaires du profil d’une fille qui s’appelle Gaëlle M., elle a débarqué dans mon inbox pour m’invectiver et me proférer des propos qui impliquaient notamment « É », je me demandais qu’elle était le motif de cette haine envers moi, mais quel était son problème à la fin, qu’est-ce que j’avais fait à cette fille pour qu’elle estime qu’il était acceptable de m’attaquer de la sorte ? De quel droit se permettait-elle ?!
En me chamaillant avec cette Tania M. je ne l’oublierai JAMAIS, elle avait menacé de me jeter un sort, oui oui, selon elle il fallait que je me renseigne auprès de mes propres parents afin qu’ils me renseignent sur Edingwe (un catcheur fétichiste Congolais) elle m’a affirmée qu’il était un membre de sa famille qu’elle contacterait pour me faire du mal, oui rien que ça, imaginez combien j’étais estomaquée, mais pourquoi une telle haine si démoniaque ?! Dieu seul sait si elle n’avait pas exécuté ses paroles, Dieu seul sait… JE NE LA CONNAISSAIS PAS, ELLE N’ÉTAIT PAS UNE AMIE !!!! Exaspérée et choquée par les événements, j’ai composé le numéro de « É » pour lui en parler, j’étais vraiment fatiguée de cette situation, après avoir décroché nous nous étions salués et avions pris mutuellement de nos nouvelles, j’attaquais les questions, notre dialogue s’était déroulé ainsi :
Moi : Élisée, dis-moi, est-ce que tu as un problème personnel avec moi ?
Lui : non pourquoi ?! (d’un ton déconcerté)
Moi : parce que je viens de m’prendre la tête avec Tania M. sur Facebook et certaines choses avec lesquelles elle m’a attaquée ne pouvaient que provenir de toi, tu es celui qui connaît mes secrets, tu sais ceux que je t’avais confiés lorsqu’on était en couple ?
Lui : non Diane je ne lui ai rien dit je te promets, pourquoi elle t’attaque comme ça d’ailleurs ?
Moi : je ne sais pas Élisée c’est à toi de me le dire, tu sais j’ai été prise à partie par Fanny et elle pour des raisons que jusqu’ici j’ignore lorsque vous étiez en couple alors que je nous dérangeais, elles m’ont harcelée pour absolument rien, je n’ai jamais su pourquoi, excuse-moi tu es encore en couple avec elle ?
Lui : je ne suis plus avec elle depuis longtemps je suis désolée qu’elle t’ait dérangé autant et t’insulte encore mais sache que je n’ai rien dit ou fait qui la pousserait à te faire du mal,
Moi : ok mais je trouve ça étrange quand même , si tu affirmes n’avoir rien dit pour exciter sa haine envers moi comme ça, très bien je te crois
Lui : je te promets Diane
Nous tournions notre conversation vers d’autres sujets, ensuite on a raccroché. Au revoir, au revoir.
Les jours passaient, je vaquais tranquillement à mes occupations, en ce temps-là, je peaufinais mon dossier pour créer ma marque de vêtements et cosmétiques j’avais le projet d’ouvrir une boutique dès qu’il en aurait été possible dans mon pays natal (de cœur) le Congo, c’était le rêve de ma vie, je me sentais l’âme d’une entrepreneuse, je bossais dur pour y arriver, je vivais ma vie paisiblement sans tempêtes, il m’arrivait de consulter les différentes candidatures des hommes qui postulaient pour m’accompagner dans la vie mais rien de sérieux ni que je désirais jadis, j’avançais sans me compliquer les choses ni la vie, j’étais célibataire, libre et surtout en paix, J’ÉTAIS HEUREUSE.
Un samedi, alors que je me préparais après avoir pris ma douche, mon téléphone sonna, c’était Élisée, ce une semaine après notre dernier échange ! J’avais effectivement gardé son numéro enregistré sans arrière-pensées, il était juste dans mon répertoire. J’ai décroché, en répondant j’avais un grand sourire derrière mon téléphone, il me demandait si je me portais bien, je lui répondais que oui, ensuite s’ensuivit une conversation des plus naturelle, où je lui parlais notamment de mes projets (je sais on les garde normalement secrets j’étais très naïve avant), lui aussi m’exposait les siens, il me disait que ça lui faisait plaisir de rediscuter avec moi et d’entendre ma voix, je lui faisais tout autant savoir que son plaisir était partagé, on a bavardé pendant dix minutes à peu près, j’ai le souvenir d’avoir tellement apprécié ce moment sans le lui montrer, je ne m’agitais pas, j’étais calme et sereine.
Le soir même « É » m’envoyait un texto dans lequel il espérait que j’ai passé une bonne journée tout en me souhaitant bonne nuit, j’en ai fait de même, c’est à partir de ce jour que la flamme entre lui et moi se rallumait peu à peu…pour le pire.
Nous continuons à nous envoyer des textos, nous discutions de tout et de rien, puis arriva le jour où je lui racontais le rêve que j’avais fait, je nous voyais dans un gymnase, il n’y avait que des jeunes dans une réunion qui semblait avoir été initiée par l’église, on suivait une prédication, puis j’entendais des gens chuchoter entre eux tout en se retournant pour nous observer, ils étaient indiscrets, « É » se tenait derrière moi et m’enlaçait tendrement cela éveillait des soupçons, les bruissements autour de nous ne cessaient pas, alors sa sœur Lajoie qui était juste à côté de nous deux s’est penchée vers moi pour me dire ceci : « ils se demandent et veulent savoir si vous vous êtes remis ensemble » , ensuite je sentis une main m’attraper, c’était celle de « É », il m’a dirigé vers la porte qui menait à la cage d’escaliers, on les a emprunté en courant, comme pour fuir, « puis je me suis réveillée ! Le rêve s’est arrêté là ! » lui ai-je dit. Effectivement, je prête une très grande attention à certain rêve car Dieu communique beaucoup par ce biais, du moins avec moi.
Après lui avoir raconté tout cela, il profitait pour me faire part du sien très brièvement par ces mots : « Ah bon ? Et moi j’ai rêvé que toi et moi nous faisions de nouveau l’amour comme au bon vieux temps ». Stop. STOP les gars, qu’est-ce que je n’avais pas compris ? Seigneur !
Je ne savais pas comment réagir bien que j’étais consciente que ce qu’il venait de m’écrire était différent de ce que je lui avais dévoilé mais cela n’a pas empêché que je m’en sente flattée, je ne savais pas à ce moment que ce que j’avais considéré comme un éloge n’en était pas tout à fait un, je n’avais pas saisie que de son coeur étaient détachés tous sentiments d’amour qu’il éprouvait dans le passé à mon égard mais qu’il ne ressentait plus qu’un désir purement sexuel désormais, je comprenais ses « j’ai envie de toi » comme un « je t’aime encore », alors qu’il me brandissait un flagrant « red flag », le discernement me manquait je n’ai pas su le reconnaître.
Bien évidemment, plus nos conversations étaient soutenues plus je me laissais emporter par les sentiments de mon cœur qui se ravivaient, malheureusement ils me plongeront plus tard dans le noir, je n’avais pas encore développée ce sens aiguë d’analyse de l’attitude d’un homme envers moi, à vrai dire en y pensant pourquoi j’aurais eu besoin de l’effectuer puisque en face de moi c’était Élisée ? L’homme qui m’a aimée et me traitait comme une Reine, celui qui m’avouait prier pour moi ? M’enfin ! Je lui ouvrais ainsi la porte de ma vie sans me méfier parce que je lui accordais une confiance…Aveugle.
On décidait donc de nous revoir, je l’invitais chez moi à Brétigny-sur-Orge. Le rendez-vous était pris, un samedi à 14h.
Je me rappelle préparer nos retrouvailles avec une boule au ventre, mais l’idée de le retrouver réveillait en moi une grande joie, j’étais autant prête que stressée. Pendant que je l’attendais, on s’envoyait des messages pour savoir à quel niveau il se trouvait, lorsqu’il m’a confirmée être arrivé à Brétigny mon coeur a commencé à battre très fort, je l’attendais avec tellement d’excitation, j’étais vraiment contente ! Je me préparais à tout mais il y’a une chose importante que j’avais omis de faire c’était PRIER, au moins ça parce que JE RÉINTRODUISAIS SANS LE SAVOIR, MON PIRE ENNEMI DANS MA VIE. Incroyable mais vrai !
Élisée sonnait enfin à ma porte, lorsque j’ai ouvert et que je l’ai vu, une sensation de chaleur m’a envahi, mon coeur a frémi et des papillons dans le ventre se manifestait, petit point paranormal, j’ai entendu une voix très basse qui sortait de je ne sais où me dire : « c’est lui », je jure, je ne saurais vous l’expliquer. Nous nous enlacions très affectueusement, puis, je l’invitais à renter et s’installer confortablement en faisant comme chez lui, il trouvait mon intérieur très propre et mignon il m’avait ramené des sucreries et quelques boissons, pas de bouquet de fleurs un autre « red flag », il est vrai qu’il est inacceptable qu’un homme se présente bras ballants à ce genre de rendez-vous, que ce soit au premier rencard ou pour les retrouvailles il faut qu’un homme apporte des fleurs, je n’avais cependant pas porté une grande attention à cela donc ne le lui avais pas reproché.
On discutait en sirotant nos boissons, on plaisantait sur des sujets divers comme auparavant, il était ravi d’être en ma compagnie et moi aussi, après avoir flirté avec le regard et nos rires et sourires, vous imaginez bien que nous passions naturellement tout doucement à l’acte, c’était sensationnel! Encore une fois comme lors de notre tout premier rapport, il a été la clef qui ouvrait mon corps, je le sentais comme personne, j’expérimentais à chaque fois la dimension du mot plaisir, c’était vrai, pure et intense à en avoir la chair de poule, une sensation que je ne ressentais bizarrement qu’avec lui seul, au contraire comme je l’ai précisé plus haut par exemple avec Patrick B., parce que je n’étais pas amoureuse de lui il était inutile qu’il me découvre sexuellement en profondeur, 99% du temps je ne voulais pas je le faisais subir ma chasteté, je n’avais pas envie de lui, je boudais, je me forçais et cela m’agaçait je n’étais pas heureuse ! En tant que femme je ne vibrais pas donc j’étais frustrée, la fin de notre relation avec Patrick B. était une véritable libération ! Pour me permettre de mieux me retrouver avec « É » ? En tout cas, à la suite de cette soirée nous entretenions à nouveau une liaison, le sifflet retentissait cette fois-ci pour lui redonner le top départ, c’était malheureusement une terrible erreur.
Cette relation qui se révélera sans direction, était nourrie par des échanges hyper enflammés par textos, des relations intimes rapprochées et très fréquentes, nous étions en feu, en réalité il n’y avait rien d’autre, je ne comprenais pas pourquoi il ne me proposait pas comme avant, des activités, des sorties, la seule chose qu’il faisait était de venir chez moi pour qu’on s’adonne au plaisir de la chair et discuter, j’aimais nos ébats doux et délicieux mais honnêtement cela me vexait tellement qu’il n’y ait pas autre chose, je me débattais avec une réalité complexe et profonde.
Sa présence dans ma vie pendant cette période me montrait combien la deuxième chance avec lui était accessible, j’étais convaincue qu’on pourrait remettre le couvert sans encombre puisque notre histoire s’était terminée en pointillés non pas par un point, cependant plus le temps avançait plus je me rendais peu à peu compte que pour ce faire j’étais comme obligée de me donner à lui, de redoubler d’efforts en quelque sorte alors que je n’ai jamais eu besoin d’user une telle précieuse énergie avec lui, j’étais littéralement reléguée à un niveau dans sa vie auquel j’estimais ne pas appartenir, cela me faisait trop mal et ce n’était pas gratifiant, il faut dire que j’étais déstabilisée il ne m’avait jamais mise dans une position aussi inconfortable ! Mais je continuais quand même à m’allonger auprès de lui car retenir son attention de cette façon était le seul choix qui s’offrait à moi, je le croyais mordicus et je refusais d’admettre le contraire, ce n’était pas possible de confronter cette triste réalité je ne pouvais accepter qu’il me considère comme telle, tout le monde sauf « É », et pourtant c’était clair comme la pisse en temps de fièvre, je déployais encore et encore mes prouesses sexuelles pour le séduire au maximum espérant que je regagnerais son coeur de cette manière, il était séduit mais par ce que je lui apportais au lit, j’étais jeune et n’avais pas encore intégré qu’en tant que femme on ne retenait pas un homme avec son corps ni sa beauté, je bénéficiais de sa présence cependant je ne parvenais pas à occuper de nouveau dans coeur cette place de choix tant voulu, je ne le retrouvais pas, c’était quelqu’un d’autre auprès duquel je me couchais, j’en souffrais.
Un jour lors d’un rapport mon « énergie sexuelle » s’était complètement détachée du sien, je ne ressentais plus ce plaisir qui réveillait tous mes sens et « perçait mon Être » comme d’habitude, ma libido qui était à dix était descendue à zéro, je commençais à ressentir des douleurs mais je me forçais car je me disais que s’il n’était pas satisfait il ne reviendrait pas, alors je le laissais faire et finir tout ceci en simulant, une fois, je lui en ai fait part, il s’était arrêté sans me demander pourquoi par contre il s’était assuré que je me sente bien en me serrant contre lui, une tendre attention que j’appréciais beaucoup, la tête posée sur sa poitrine j’entendais son coeur battre, fleur bleue dans l’âme ce moment me rendait plus heureuse que le rapport sexuel en lui-même je sais pas mais ça me réconfortait, d’ailleurs c’était souvent dans ces moments que je profitais pour lui poser des questions afin qu’on discute de nous deux.
Il y avait bien une cause à mes douleurs lors des rapports, c’était simplement dû au fait que mon esprit était préoccupé par un souci, celui de savoir où notre liaison nous ramenait, mon corps avait décidé de ne plus produire d’hormones du plaisir qui m’aurait permise d’apprécier nos ébats, mon cerveau était submergé par de multiples questionnements, mon coeur était habité par des inquiétudes, j’étais perdue, toutefois malgré ce que je ressentais, prendre l’initiative de mettre fin à cette aventure était hors de mes pensées car je l’aimais, je voulais qu’il reste auprès de moi, j’étais vraiment amoureuse de lui comme dans le passé trois ans et demi avant, mais il était dans une saison de sa vie où il n’était pas disposé à entretenir une relation sérieuse, nous n’étions pas du tout alignés, « É » était émotionnellement et sentimentalement indisponible pour moi, j’étais désemparée !
Vous savez lorsque deux âmes-sœurs se réconcilient, ils retrouvent dans le coeur de l’un et l’autre la flamme de leur amour qui n’a jamais cessé d’être allumée, cette situation révélait que nous n’étions pas amenés à demeurer ensemble. Point.
J’ouvrais souvent le dialogue avec « É » concernant notre statut et mettais en lumière sa complexité ainsi que les frustrations qu’il causait au-dedans de moi, il avait toujours les mots pour m’apaiser, je m’inquiétais d’être à ses yeux une objet sexuel, IL ME JURAIT QUE JE N’ÉTAIS PAS UN « PLAN CUL » ET QU’IL NE SE PERMETTRAIT JAMAIS DE ME CONSIDÉRER COMME UNE TRAÎNÉE, selon lui mes inquiétudes n’avaient pas lieu d’être, il ne voulait plus m’entendre le dire, il estimait au contraire que le chemin sur lequel nous marchions lui convenait parfaitement, certes, mais pas à moi où nous dirigions-nous franchement ? Manquais-je de patience ? Ma préoccupation était de retrouver le Élisée d’avant qui ne réapparaissait pas !
Chaque fois que je lui en parlais il ne voulait pas comprendre, il faisait exprès de tourner autour du pot, cela m’irritait au point où j’ai commencé à péter un sérieux câble, cette liaison m’était tellement insatisfaisante et décevante que je réagissais en conséquence, je ne voulais pas uniquement de la sexualité mais tout le « package » qu’il m’offrait jadis, mes contrariétés occasionnaient des petites disputes entre nous, il fallait que je le lui fasse savoir coûte que coûte que je n’acceptais pas ce type de relation et ne l’accepterai jamais c’était un rôle qui ne concordait pas avec ma personnalité encore moins mes principes, il me mettait en colère parce que ses sentiments n’étaient pas réciproques aux miens, un cauchemar ! « É » ?!
J’avais décidé de cesser d’en parler avec lui car ça virait toujours aux querelles à cause des incompréhensions, alors un jour animée par un mécontentement envers lui, dans un élan de désespoir et désire de le secouer j’ai contacté son papa…
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Patrick B. est bien évidemment au courant de ce chapitre et ce que j’ai rédigé à son sujet, il l’a lu, ce sont des discussions que nous avions déjà eu en tant qu’adulte, il comprend, il nous arrive plaisante là-dessus, bref je tenais à le préciser.
Rédigé par Diane : texte protégé par des droits d’auteur inutile de plagier d’autant plus que c’est MON vécu.