Lorsque le « timing » fait défaut à l’acheminement de la vision que l’on imaginait pour notre couple vers sa réalisation, cela révèle simplement que cette personne qui nous accompagnait dans notre vie ne nous était pas destinée. Le temps s’aligne à nos plans pour nous permettre de les accomplir, a contrario, il défilera sans prendre en considération nos intentions afin de ne pas leur accorder la grâce d’exister. Ne forçons jamais le destin, jamais !
Diane
Je promenais dans notre relation une inquiétude, celle de devoir me comporter comme une femme parfaite, en effet je pensais qu’en étant avec un fils de pasteur je devais automatiquement changer pour ressembler à ces femmes que j’ai d’ailleurs toujours trouvé trop fausses, hypocrites, qui se vêtissent d’une apparence qui ne correspond pas à leur personnalité ce dans le but de plaire à tout prix ou plus malveillant d’attirer les esprits faibles surtout au travers de leurs discours, sans une once de condescendance, moi qui suis vraie ayant un esprit libre comment m’en sortirais-je dans ce monde dans lequel j’allais certainement être introduite ? Je le savais, Élisée était destiné à devenir prédicateur, il en avait la carrure c’était inné chez lui, j’ai toujours su qu’il se dirigeait vers ce chemin, maîtrisant l’art de s’exprimer avec douceur il posait les mots avec justesse et délicatesse, il savait écouter et se montrait disponible quant il le fallait, en couple avec lui je ne m’étais jamais sentie délaissée, ignorée, négligée, méprisée, il était toujours présent, sympathique et bienveillant il me révélera un jour qu’il priait beaucoup pour moi, il faisait spontanément preuve de compassion donc était parfait pour endosser ce rôle c’était un homme de Dieu, le pensais-je, dans ce cas comment pouvait-il être accompagné par une femme comme moi ? Sans me sous estimer loin de là, je ne désirais simplement pas devenir la compagne d’un futur pasteur, il est vrai que ma vie je la voyais avec lui, par exemple dans le Sud-Est de la France ou en Bretagne pas à tournoyer à l’église je ne sais où en Île-de-France, je ne pouvais pas le conduire dans cette mission qui l’attendait et la mener à bien avec lui, j’en avais pas le caractère, en terme de maturité dans la prière bien qu’on ne cesse jamais d’apprendre et de se parfaire, je n’étais pas armée, pas prête et refusais au fond de me disposer à devenir celle que j’ai toujours détesté être : femme de pasteur. Ah oui je me projetais car je l’aimais, comme toute femme amoureuse le ferait c’était tout à fait normal.
Je me plaisais tout autant dans ma vie, j’ai toujours aspirée à être une femme libre dans mes choix professionnels, sexuels, vestimentaires, musicaux, familiaux, spirituels, je n’apprécie pas que l’on me scrute j’ai toujours cultivé la liberté de penser, d’agir selon mes propres désirs et prôné le droit de disposer de mon corps à ma guise, je n’aime pas que l’on m’impose quoi que ce soit au nom de la religion ou des Us et coutumes, vivre sous la pression d’être jugée comme épiée parce que l’on attendrait de moi que j’adopte un comportement que je ne saurais tenir 24/24 7j/7 réveillait en moi de l’anxiété, je suis pas une hypocrite j’assume le fait d’être imparfaite cela me gênerait qu’on m’érige en un exemple à suivre. Je me mettais notamment en situation dans ma tête en imaginant les journées rythmées par des prières, des adorations et des louanges ma conclusion était alors catégorique : NON MERCI ! J’étais découragée en y pensant, c’était hors de mes forces, aux antipodes de mes ambitions, je refusais d’être comme assujettie par les codes de conduites religieuses et/ou évangéliques.
La vision que j’avais pour notre couple était de ce fait erronée, je m’en rendais compte et cela me frustrais au point d’être désagréable envers lui, au lieu de lui en parler je me conduisais conformément à mes contrariétés.
La première fois que j’étais allée à leur église à Dugny (93), j’ai participé à un rassemblement qu’ils organisaient et s’intitulait « Jeunesse en Mission », un T-shirt m’avait été remis, nous chantions et dansions, je trouvais cela très sympa complètement différent des événements catholiques qui sont vous le savez très formelles et protocolaires, parce que j’étais nouvelle dans leur église j’ai dû me présenter, j’avais trop honte et une boule au ventre s’était formée au dedans de moi, mais très rapidement balayée tant l’accueil par des chants chaleureux m’ont rassuré, c’était vraiment nouveau pour moi je me rappelle qu’à la fin de ce culte sa maman s’était adressée à moi tout sourire pour me demander mon prénom je lui avais timidement répondu, il faut savoir que je suis une personne très réservée à la limite de la timidité, très calme de la même façon discrète, en sortant de l’église en partance pour la maison une main m’avait rattrapée, c’était celle de sa grande sœur E. qui me proposait de rester, je lui avais répondu que je devais rentrer, elle insista avec un telle gentillesse, mais je devais partir lui disais-je timidement.
J’y étais retournée quatre fois dans leur église, dont une fois accompagnée de ma cousine Christelle, qui s’était elle aussi présentée devant l’assemblée.
Un jour en me confiant à Élisée sur les secrets de mon passé et ce que j’avais vécu, il a estimé qu’il fallait que je m’entretienne avec son papa, il a initié notre rencontre, c’est comme ça que j’ai fait la connaissance de son papa, nous avions eu une conversation au cours de laquelle il m’avait notamment expliqué l’origine de mon prénom Diane et développé sur d’autres sujets, tout s’était très bien passé, j’en avais beaucoup appris.
Nous avions eu un autre échange avec son papa à la fin d’un culte auquel je m’étais rendue, il m’avait offerte une Bible que j’ai gardé précieusement dans laquelle j’avais noté ceci : OFFERTE PAR LE PASTEUR E-M.
Élisée me soutenait beaucoup dans cette démarche, il était d’un grand soutien si bien que je ne me sentais pas jugée, jamais.
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Lorsqu’un homme considère une femme, il la traite en conséquence, c’est ce dont j’avais droit avec Élisée, je me sentais aimée, respectée, sans grossir les termes ni ses sentiments à mon égard en les décrivant, les mots ne sont pas exagérés comme si je voulais absolument rendre notre histoire plus romantique que la normal, absolument pas, j’ai juré de dire la vérité, c’est ce que je livre au travers de ce récit, il prenait vraiment soin de moi, je n’avais aucune raison de me plaindre, c’était un sucre ! Je l’aimais tout autant en retour.
Malgré le fait qu’il me mettait sur un piédestal, je l’avoue j’étais très capricieuse, chiante, il m’arrivait d’être exigeante avec lui et jalouse, beaucoup, alors qu’il ne me trompait pas (du moins de ce que je savais), j’étais celle qui cherchait la petite bête pour rien et à tout va, lui devant mes piailleries restait toujours calme, prenant des initiatives pour calmer mon coeur, une fois où il m’a proposée après une énième remontrance de ma part à son encontre, d’échanger nos téléphones, lui prendrait le mien et moi le sien, chacun est resté une semaine avec le portable de l’autre, dès que je l’ai eu entre mes mains je lisais bien évidemment ses sms, j’allais me gêner tient ! Moi qui le soupçonnais d’infidélité je n’aurais pu laisser passer cette occasion, je ne trouvais finalement rien qui me mettais la puce à l’oreille ou me faisais sortir de mes gonds, je ne cessais de fouiller et paf devinez quoi ? Je suis tombée sur un enregistrement où il conversait avec une fille ! Si je vous jure ! Il avait osé ! J’avais crié « quoi ?!!» assise sur le bord du lit de ma chambre dans la maison de mes parents Aux Muraux (78), je les écoutais attentivement ils n’avaient pas l’air d’éprouver le moindre soucis du monde selon moi, ma respiration s’accélérait à chaque mot qu’ils prononçaient, je plissais mes yeux et serrais mes lèvres en cul de poule de colère, j’étais verte ! Voici le souvenir que j’ai d’une partie de leur dialogue, ça m’avait tellement touchée c’est pour cela que je peux aussi bien le relater, ils se disaient ceci :
Elle : tu as une copine ?
Lui : oui, d’ailleurs je dois l’appeler si je ne le fais pas elle sera pas contente
Elle : ah d’accord, elle est jalouse ?
Lui : oui trop là je dois l’appeler
Elle : elle a de la chance (son ton démontrait clairement qu’elle le draguait)
Lui : oui moi aussi (il avait réussi à rattrapé le coup)
Cette fille avait une si jolie voix elle devait certainement l’être aussi ruminais-je derrière son téléphone ! Mais pourquoi gardait-il cela dans son téléphone ? Était-ce de la provocation ? Avait-il prémédité ce que je considérais comme un test ? A mon goût c’était malsain, trêve de questionnements il fallait que je lui en parle illico presto JE BOUILLONNAIS à l’intérieur ! Je l’ai contacté le lendemain pour le sermonner, j’avais déjà « attaché la bouche » comme disent les africains prête à la détacher pour lui déblatérer reproches sur reproches, ainsi une fois arrivés à l’hôtel je me plaignais d’avoir été malgré moi mêlée à leur échange avec cette fille, je voulais qu’il m’éclaircisse sur le pourquoi du comment cette enregistrement traînait dans son portable, par contre je ne lui laissais pas le temps d’en placer une, il m’écoutait, toujours dans une posture très calme, quand il réussit enfin à saisir l’occasion de me révéler que c’était une amie, je mettais en doute sa parole, je lui avais répondu : « niet tu la culbutes en cachette !» il éclata alors de rire, il rigolais à gorge déployée je ne l’oublierai jamais, il ne s’adressait jamais à moi en élevant sa voix, il était très patient, poli, moi j’étais son contraire un peu insolente, j’étais très souvent irritée contre lui… Je ne m’auto-flagelle pas pour que l’on me félicite de le reconnaître,loin de moi cette intention, je suis consciente de celle que j’étais avec lui, je l’assume raison pour laquelle je vous le partage, je réitère j’avais fait part de mon désir d’être au travers de ce récit transparente et sincère.
Élisée je l’aimais cependant je m’attardais sur des futilités, je recevais beaucoup de lui, le marteler me ferait certainement passer pour une femme qui insiste à vouloir prouver que Élisée était un « amoureux transi », il ne m’aimait pas de manière irraisonnée, rien de tout cela, je dépeins juste la réalité de l’amour qu’il me couvrait, qu’à cela ne tienne j’étais très amoureuse de lui mais je mettais en avant mes insécurités, un manque de confiance en moi par rapport à la religion et mes croyances, je refoulais tout sur lui, mes tracas relatifs à l’avenir de notre couple, mes journées de merde passées, les disputes avec mes parents, je me rappelle d’un soir où il devait m’appeler comme a l’accoutumée, énervée pour une raison ne le concernant pas, j’éteignis volontairement mon téléphone le mettant dans une position où il ne pouvait pas me joindre, je le rappelais le lendemain avec pour excuse d’avoir oublié de charger mon téléphone, ce qui était bien évidement faux, je prenais sa présence et ses attentions pour garantie parce qu’il me prouvait son amour. En couple avec lui, la frustration me rongeait tellement, pourquoi cela ? Parce que j’étais la copine du fils d’un pasteur, je voulais qu’il soit quelqu’un d’autre, cette facette de sa personnalité ne me plaisait pas ! Pour moi il y’avait un hic, je sentais qu’il n’était pas lui même… malgré tout.
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Un jour, après une discussion très houleuse la veille, j’ai reçu un appel de sa part, il m’avouait avoir prit la décision de mettre fin à notre relation, j’étais cho-quée !!
Il m’avait expliqué en long et large la raison de son choix, c’était tout simplement moi. Il n’en pouvait plus de mes crises de jalousie, des incompréhensions que je faisais naître entre nous, il pensait profondément que j’étais la bonne personne, cependant il ne pouvait plus avancer dans cette atmosphère, l’ambiance était tendue à son goût, comme à l’église mes oreilles étaient ouvertes, l’homme Élisée me parlais cette fois-ci j’écoutais attentivement, j’affichais une attitude de bonne sœur, je le perdais, insensée aurait été une réaction autre que celle-ci, je n’allais pas osé enfoncer le clou. Il voulait que je change, le temps que travaille sur mon attitude et agisse il se séparait de moi, j’étais dévastée ! Qu’est-ce que j’ai pu verser comme litre de larmes ce jour là ! Il m’avait brisé le coeur rien ne présageait une fin aussi brusque !
Je ne savais pas quelles actions je pouvais mener pour le récupérer, j’étais littéralement déstabilisée et déprimée ! Quelques jours après notre séparation, j’ai fait appel à un ami pour qu’il intervienne et m’aide à nous réconcilier, Geulaind Lusansu, m’estimant nulle dans cette exercice il représentait pour moi la meilleure option pour jouer le rôle du médiateur entre moi et Élisée, il accepta, il prévoyait de se rendre au Blanc-Mesnil pour le rencontrer.
Pendant ce temps je fréquentais son église, bien que nous étions séparés, à vrai dire je m’y rendais pour apercevoir celui qui était devenu mon Ex, les deux fois où j’y suis allée, il avait des entraînements, Élisée jouait aussi au foot, un mal pour un bien puisque je me concentrais de ce fait sur la parole de Dieu qui était prêchée.
J’étais obligé de vivre ma petite vie sans lui, il me manquait tellement je vivais un déchirement. Lui et Geulaind ont eu la conversation dont j’attendais impatiemment le retour.
Geulaind L. m’avait rapporté tout ce qu’ils s’étaient dit lorsqu’ils ont discuté, il me déballa le tout après avoir écouté nos versions et son rapport m’accablait, il n’était pas de mon côté, il m’a fait des remarques me préconisant de changer mon attitude car Élisée était un homme posé, il faut dire que Geulaind me connaissait aussi très bien et m’a conseillée de mettre de l’eau dans mon vin de temps en temps car selon lui « É » n’était pas quelqu’un de compliqué, j’avais compris ce qu’il voulait dire par là, je reconnaissais mes torts et décidais de faire des efforts mais il fallait aussi qu’il m’accepte telle que j’étais.
Il me confirmait ensuite qu’Élisée allait me rappeler pour qu’on ait une conversation, ce qu’il a fait, nous avions posé le problème sur la table, et décidions de nous remettre ensemble, parfois un couple a besoin d’une troisième personne pour les aider à se réconcilier qu’on le veuille ou pas.
Après la réconciliation notre histoire a tenu trois mois, rien ne fonctionnait comme avant, je voulais clairement qu’Élisée soit LUI, enfin, je le trouvais parfois faux, coincé, trop religieux, je me demandais s’il s’était lui-même destiné à devenir prédicateur par obligation et complaisance vis à vis de ses parents, de sa famille, surtout était-il réellement appelé à le devenir ? Était-il heureux ? J’en avais assez de toujours me poser des questions, ne pas savoir ce que je devais faire ni comment lui exposer mes appréhensions, on se chamaillait plus souvent pour un oui ou un non, je ne ressentais plus le désire d’être avec lui, je l’aimais Dieu que je l’aimais, mais j’en avais marre ! La relation devenait de plus en plus monotone, surtout qu’un jour il me révélait avoir été à un anniversaire, la musique d’un chanteur Congolais jouait il s’est alors enfermé dans les toilettes car il ne supportait pas de l’écouter, il avait toujours des opinions négatives sans fondements ni preuves envers les musiciens de notre pays dont un très connu qu’il jurait être un sorcier bien qu’il ne l’a jamais rencontré, je ne comprenais pas pourquoi il les jugeait autant sévèrement, pourtant tous les deux apprécions les artistes comme Danity Kane on appréciait beaucoup leur chanson « ride for you », il aimait aussi Keisha Cole envers laquelle il avait un faible, ce que je ne comprenais pas, pour moi c’était de l’hypocrisie ! Moi qui aimait écouter ces chanteurs Congolais, danser et chanter leurs musiques, je me disais ce sera difficile d’en profiter en sa présence, je vous raconte encore une autre anecdote, lorsque j’étais à la fête d’anniversaire d’une fille qui s’appelle Shaida, un homme du nom de Guélor a engagé la conversation avec moi, il me posait des questions jusqu’à la fameuse : « as-tu un copain ? », je lui répondis : « oui, mon copain c’est un fils de pasteur tellement gentil », il me regarda d’un air étonné puis s’arrêta net dans son élan, j’étais ravie car il cessait ainsi de me déranger, plus tard dans la soirée, il s’approcha de moi et me dit ceci : « tu sais par rapport à ce que tu m’as dit tout à l’heure, normalement comme tu es la copine du fils d’un pasteur tu ne devrais pas être ici dans ce genre de fête », je lui ai répondu : « il sait que je suis ici, il m’appelle de temps en temps pour savoir comment ça se passe », c’est vrai Élisée ne dormait pas il s’assurait du bon déroulement de la soirée j’aimais tellement cette attention, Guélor me rétorqua : « tu dois m’écouter, il t’aime c’est normal qu’il te laisse faire mais en réalité tu ne dois pas être ici, tu dois changer ta manière de vivre, sinon tu le perdras », ses paroles me mettaient mal à l’aise, je devenais préoccupée, j’avais trop peur, j’imaginais la suite de notre histoire avec « É », j’étais sûre et certaine que je deviendrai une misérable petite femme coincée à ses côtés, pourtant je ne faisais aucun mal à être dans une fête d’anniversaire, je ne dansais pas calme que j’étais, je ne voulais pas de cette vie il en était hors de question !
Alors à mon tour j’ai pris la décision de le contacter, il n’y avait plus aucune alternative, je voulais le quitter, je l’aimais mais je ne voulais pas vivre ainsi, j’étais jeune je souhaitais expérimenter d’autres choses, aux côtés d’un « frère en Christ » cela devenait barbant, lourd voire impossible. Toutefois je ne lui avais jamais fait part de ce que je pensais de lui et cette situation, je voulais juste que l’on s’arrête à cette étape, je le redis en ce temps je ne connaissait pas l’importance de la communication dans un couple, je ne savais pas y faire.
Je me rappellerai TOUTE MA VIE de cette discussion que l’on a eu lors de notre séparation, j’étais au bord de la fenêtre de ma chambre Aux Mureaux, mes yeux fixaient l’arbre qui se trouvait devant ma fenêtre, je lui exposais tant bien que mal les raisons de mon choix, sans jamais être transparente envers lui parce que je ne voulais pas qu’il se remette en cause, on se criait dessus, c’était difficile, il ne comprenait pas pourquoi tout d’un coup, moi je le savais, un moment alors que chacun essayait d’en placer une, je sentais qu’il n’acceptait pas la fin de notre histoire, je lui ai posé cette question : « mais pourquoi tu prends les choses comme ça ?!!! », je vous jure sur tout ce que je possède il m’a répondu ceci : « PARCE QUE JE CROYAIS QUE TU ALLAIS DEVENIR MA FEMME !!!! » il était si énervé je ne l’avais jamais vu comme ça , je lui ai donc répondu : « ça ne marchera pas on est pas fait pour être ensemble on est trop différent ! », puis silence, j’entendais son souffle derrière le téléphone, j’avais trop mal, Dieu merci tout s’était passé au téléphone. Au moment où j’allais tenté de l’adoucir, ÉLISÉE ME RACCROCHA AU NEZ, NOUS NE NOUS REPARLERONS PLUS DU TOUT.
Après notre séparation, il m’arrivait de composer son numéro ou rédiger un sms pour lui envoyer, la boule au ventre j’effaçais tout, estimant que c’était nul ou qu’il allait me rembarrer, je n’étais pas en phase avec ma décision, je me demandais souvent si je n’avais pas commis une erreur…
Il avait bien évidemment refait sa vie quelques temps après, j’avais eu vent qu’il était en couple avec une fille qui se nommait Fanny T., d’ailleurs je me souviens lorsqu’on me l’avait rapporté j’avais eu trop mal, j’ai pleuré comme un petite fille (moi quand il s’agit de chialer je chiale), j’ai été vérifier dans le profil de sa sœur et effectivement cela s’était avéré vrai, il était en couple, de l’interprétation que je me faisais des photos j’en déduisais que ça marchait plutôt bien entre eux, je tournais alors la page.
Élisée n’a jamais été dérangée par moi quand il roucoulait ailleurs, je n’ai jamais tenté de le séduire dans l’intention qu’il revienne dans ma vie, à vrai dire je ne sais pas le faire j’estime qu’un homme doit revenir de son plein gré sans influencer son choix, néanmoins j’avais dû l’appeler une fois car j’exigeais qu’il m’apporte des explications sur un sujet délicat qu’il aurait révélé me concernant, au téléphone il avait nié avoir médit sur ma personne, c’est tout, après cette brève échange moi et Élisée n’avions plus eu de contacte ce pendant trois ans et demi, cependant je lui en voulais car il était le seul à savoir ce qui m’a été répétée par Tania M., je trouvais cela étrange plus encore lorsque je recevais des appels pas très plaisants de sa nouvelle chérie, je ne comprenais pas.
Dieu n’est pas fou ni bête, il ne permettra jamais à deux âmes-sœurs, deux Êtres destinés à s’unir, de se rencontrer hors timing, ce qui nous appartient se présentera au moment parfait, ce qui ne fait pas parti de son plan pour nous s’accompagne toujours de souffrances. Malgré toutes nos bonnes volontés, l’amour qu’on se donnait l’un à l’autre, Élisée et moi n’étions clairement pas destinés à être ni finir ensemble, nous ne pouvions pas forcé, nous en n’avions pas le droit, au risque de nous faire du mal et nous détruire l’un et l’autre à tout jamais, malheureusement c’est exactement ce qui arrivera plus tard, Dieu nous l’a rappelé, plus sévèrement à moi je trouve, hélas !
Il m’a fait comprendre dans sa colère combien il était important de ne jamais forcer l’amour. Je n’ai jamais su pourquoi Dieu avait permis que j’expérimente le traumatisme que je vous raconterai prochainement.
A bientôt !
Rédigé par Diane : texte protégé par des droits d’auteur – inutile de plagier d’autant plus que c’est MON histoire.