Une personne de notre entourage qui nous écarte des conflits au lieu de s’y mêler au risque de nous y enfoncer, fait preuve d’amour et de bienveillance à notre égard – Diane
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Il est important d’utiliser sa capacité d’analyse et de discernement dans un conflit qui oppose notre proche à quelqu’un d’autre. Si nous décidons de nous y impliquer, faisons-le de manière réfléchie, car s’immiscer sans en connaître le noyau à savoir la raison qui a provoqué le début des événements. En effet manquer d’informations sur l’origine du conflit avec exactitude, peut mener à une réaction disproportionnée et clairement injustifiée de notre part. C’est faire preuve de sagesse que de recueillir l’ensemble des éléments et assimiler les perspectives de chaque partie avant d’y prendre part, de cette manière, on peut éviter de se laisser guider uniquement par nos émotions éparpillées et intenses, afin d’agir de manière plus raisonnable et équitable, au lieu de mettre un coup de pied dans la ruche au risque d’envenimer une situation déjà bien délicate.
Lorsqu’on est pas concerné par un conflit, il convient de rester à sa place et boucler notre clapet !
L’esprit de loyauté peut engendrer un fort besoin de prendre parti pour notre proche et d’une certaine façon former un bouclier de protection tout autour de lui/d’elle. Dans cet élan, ce sentiment peut intensifier notre colère et accroître notre agressivité. Nous percevons alors les injures proférées à l’égard de notre proche comme une menace qui nous est personnellement adressée. Croyant défendre son honneur, nous décidons de porter son conflit sur nos propres épaules bien qu’il ne soit pas le nôtre, tout en accumulant des ressentiments envers son adversaire. La moutarde monte, le besoin de l’attaquer verbalement ou physiquement se fait ressentir.
Cependant, lorsque nous ne sommes pas la cible des offensives lancées par la personne que notre proche a choisi de considérer comme son ennemi(e), il est judicieux de rester calme et se taire pour notamment éviter de prendre une balle perdue ! Quand bien même lors des échanges verbaux, des noms d’oiseaux pleuvent çà et là sur les gens que nous respectons et estimons être des victimes collatérales de leur différend, tels que son père, sa mère, son/ses enfant(s). Nous le savons, se décharger de sa colère requiert malheureusement de vociférer des insanités, des propos acerbes voire très graves mais tout autant pathétiques dans le seul et unique but d’atteindre l’autre, personne ne peut en dire le contraire !
Dans ces moments, laissons-les s’insulter et déverser le vin de leurs hostilités avant d’intervenir et leur prêcher la bonne Parole qui les apaisera.
Prendre position dans une querelle, peut créer des malentendus dû à notre implication incohérente, veillons surtout à ce que notre proche ne nous implique pas en exposant une version des faits erronée dans l’intention de chauffer notre coeur, nous manipuler comme un enfant afin d’obtenir notre soutien, d’ailleurs cette façon de faire est blâmable car c’est abuser de notre confiance, de notre gentillesse pour son propre intérêt.
Face à la violence qui sévit entre notre proche et son adversaire, choisissons (toujours) la médiation !
Ne nous conduisons jamais comme des sauvages incivilisés, agissons en tant que médiateur(trice), cela peut aider à résoudre un conflit de manière pacifique en optant pour une solution qui conviendra à toutes les parties. Il faut pour ce faire de l’impartialité, de respecter la position de chaque personne impliquée, pour favoriser une communication ouverte et honnête entre elles. En tenant ce rôle plutôt que de nous positionner pour notre proche sans avoir reçu les deux versions, nous serons susceptibles d’apaiser les tensions, ce qui pourrait mener la discussion vers un échange mutuel de pardon ensuite une réconciliation entre chacun (le cauchemar du diable).
Ainsi, nous œuvrons à introduire efficacement la paix dans leur relation, car nous n’aurons pas lamentablement raviver la flamme de la haine en nous conduisant insensément !
Fuyons les conflits de l’autre, pour se préserver soi et notre propre vie
Bien que nous voulions aider, il est préférable de se privilégier en faisant le choix de ne pas compromettre sa propre sécurité en se mettant en scène pour une histoire dans laquelle nous ne sommes ni de près ni de loin acteur(trice).
Réfléchissons aux conséquences potentielles de notre intervention dans les différends de notre proche pour éviter de causer plus de problèmes.
Notre sécurité doit passer avant tout ! Nous sommes venus sur Terre en détail et non en gros pour vivre notre vie, il en est donc hors de question de risquer de la chambouler ou pire la perdre en apparaîssant dans les règlements de comptes de quelqu’un d’autre que ce soit notre frère, notre soeur, notre nièce, un(e) ami(e), un(e) associé(e), entre nous, est-ce vraiment la peine de rater sa place au Paradis ou être mentionné(e) dans les plans de vengeance ou de prières de justice d’un(e) individu(e) tout cela parce qu’on a voulu défendre avec les poings un(e) proche ? Absolument pas !
Lui démontrer notre loyauté ne signifie pas forcément que nous devons toujours prendre part à ses disputes avec les autres même lorsque nous sommes sollicités ! Quand on aime un(e) membre de notre entourage, on l’encourage à marcher sur le chemin de la paix, ne portons pas sa croix mais essayons de lui en faciliter l’allègement.
Refusons d’entâcher notre avenir en nous salissant les mains pour des querelles qui ne nous concernent pas et encore moins ne nous grandissent, nous sommes les bouche-trous de personne !
Normalisons le fait de dire à notre proche, sans tergiverser, que son comportement n’est pas correcte, cela l’éviterait de gâcher toute son énergie à se justifier tout en déformant la vérité pour qu’on lui donne raison, c’est une technique très utilisée par les manipulateurs(trices) et pervers(ses) narcissiques pour avoir une emprise sur nos pensées.
Ne craignons jamais de blesser notre proche avec la vérité mais réjouissons-nous de le/la libérer de cette malhonnêteté !
S’il s’avère que notre proche est contrarié(e) par notre manque d’engagement vis-à-vis de ses batailles, car préférant que nous l’accompagnions dans la négativité dans laquelle tout son Être baigne, tant pis ça lui passera ! L’essentiel est de lui tendre la main afin de le/la sauver d’une éventuelle noyade en lui prodiguant des conseils qui protègeront sans doute sa vie, ses affaires, sa descendance d’un futur karma.
Croyez-moi en agissant de la sorte envers notre proche, nous recevrons un jour des remerciements de sa part pour cette bienveillance et cet amour vrai que nous lui aurons témoignés.
Peace and love.
Rédigé par Diane : texte protégé par des droits d’auteur