Lorsque tu estimes que le moment est venu de libérer ta parole pour dénoncer, exprime sans retenue les mots enfuient au fond de ton cœur blessé, extrais-les avant qu’ils ne te consument ! Parle ! Ce uniquement selon ton temps, quand tu le sentiras, n’octroie jamais le pouvoir à autrui de te décourager en déversant l’essence de son scepticisme accusateur dans le but de brûler tes vérités et réduire en cendres ton histoire – Diane

 

Un exemple parmi d’autres, Carole me racontait qu’il était toujours en couple avec son Ex, je me disais que je n’avais aucune raison de ne pas la croire d’autant plus que Eddy affichait des comportements parfois étranges (réponse tardive à nos messages, voire pas du tout, aucune prise d’initiative pour construire et pourquoi ne pas faire évoluer notre relation etc), elle me déballait les archives mes yeux s’ouvraient,  je me rendais ainsi compte que je ne connaissais pas du tout ce garçon, je me rappelle notamment qu’elle m’avait adressée une phrase touchante qui disait : « il ne te mérite pas Diane, tu es trop bien pour lui, en plus il a remarqué que t’es une meuf qui est isolée là-bas à Brétigny, on te voit pas trop il pense qu’il peut jouer avec toi alongwa kuna (qu’il dégage en lingala) ». Aujourd’hui je l’affirme il y avait une réelle volonté de la part de Carole de me protéger d’Eddy émanant de ses propos qui ont été le déclencheur de ma prise de décision et m’ont permise de redoubler de vigilance. Je serais toujours reconnaissante envers elle de m’avoir, ce jour-là, dépoussiérée les pupilles et influencé mon choix de mettre fin à cette mascarade que je pensais être une relation amoureuse, elle a joué un grand rôle dans cette insignifiante aventure, elle fut comme le mur qui empêchait que moi et Eddy n’avancions plus loin, vers les flots qui allaient nous engloutir dans le néant.    

J’ai contacté Eddy le lendemain et lui ai répété le récit de Carole relatif à son engagement toujours d’actualité avec la mère de son enfant, il l’avait très mal pris menaçant je cite : « d’envoyer sa cousine taper Carole », Dieu merci cela ne s’était pas produit de plus excusez-moi mais ça aurait été d’un ridicule car il n’y avait pas lieu de violenter qui que ce soit pour des futilités pareilles ! J’enchainais en lui remémorant qu’il n’avait pas été sincère donc sera incapable de tenir ses engagements vis à vis de moi (oui je suis très carré en matière de relation, avec moi ça ne peut pas être flou j’aime y voir clair), donc de ce fait il aurait été préférable d’arrêter, il s’accrochait alors à la petite branche pour siffler son discours d’explications car bien évidemment selon lui elle mentait, je restais convaincue que non, absolument pas ! Cette petite intuition. Nous étions donc séparés après DEUX petites semaines de relation avec Eddy, les événements avaient défilé à une vitesse grand V de manière effective !

Un jour vers 23h, ce quelques jours après notre séparation, posée tranquillement chez moi à Brétigny-Sur-Orge, j’entendis sonner à l’interphone, étonnée je me lève de mon canapé, et me dirige vers la porte d’entrée puis j’ai demandé : « qui est-ce ? » aucune réponse, moins d’une minute après c’est à la porte de mon appartement que l’on toquait, j’ai de nouveau posé la question : « qui c’est ?! » CE PENDANT CINQ MINUTES ! J’étais prête à appeler la police ! Une voix a répondu en chuchotant, c’était celle d’Eddy qui me sollicitait une permission d’entrer ! Que faisait-il chez moi ? On s’était séparé ! Je trouvais ça très étrange …  « Il se fait tard je ne peux pas t’ouvrir » lui avais-je répondu, ensuite je lui demandais ce qu’il voulait, il m’a fait savoir qu’il désirait me parler, j’ai donc ouvert la porte… de quoi me serais-je méfié? J’ai donc ouvert la porte, je ne ressentais pas le désir de la faire rentrer il m’a donc proposé une discussion sur le palier, je lui ai dit qu’il était tard et que cela risquerait de faire du bruit qui dérangerait les voisins, je l’ai invité à l’intérieur. À vrai dire, je ne le sentais pas mais néanmoins je me rassurais au fond de moi en me disant c’est Eddy après tout, rappelez-vous le portrait que je dressais de lui au tout début, bien qu’il m’ait malheureusement montré un autre visage, je n’avais aucune raison de ressentir une quelconque méfiance, vraiment…

Nous nous étions dirigés dans le salon, je m’étais allongée sur mon canapé en me recouvrant de ma couette, lui était debout sur le coin de celui-ci du côté de mes pieds arrêté tel un piquet obliqué téléphone à la main, il m’expliquait les raisons de sa présence chez moi, nous avions mis les choses à plat, rien qui m’enchantait à remettre le couvert avec lui, j’étais radicale, je ne voulais plus, il y’avait une bonne raison à cela sur laquelle je ne pouvais négocier: ses mensonges, en réalité mon cœur était dénué de tout sentiment amoureux réel à son égard, je n’étais pas amoureuse de lui au point de lui accorder le bénéfice du doute afin de lui redonner une chance.

Puisqu’il était debout, je l’ai invité à s’asseoir, ce qu’il a fait,  à peu près 1 heure de discussion après pendant laquelle nous rigolions, il a reçu un appel vers 00h45/1h par-là, je me rappelle l’avoir entendu dire à son interlocuteur : « je vais partir », je ne me posais pas la question avec qui il conversait je visionnais en même temps la série Dexter. Une minute après avoir raccroché, bien que j’étais couchée, il a réussi par je ne sais quelle force à me sortir sous ma couette et me tirer vers lui et m’a sorti de là, ensuite m’a placée devant lui en formulant cette phrase :  « tu ne vas pas me laisser comme ça », il m’a fait comprendre qu’il était excité et m’exigeait donc une fellation, j’avais catégoriquement refusé, je l’ai repoussé, il me tenait mon petit poignet qu’il libéra deux secondes après de sa grosse et forte main, je m’allongeais de nouveau, une des terrible erreurs de ma part à cause desquelles je n’ai cessé de me culpabiliser, au lieu de le virer de chez moi à ce moment précis j’ai laissé couler pensant qu’il délirait bêtement, en fait j’avais atteint un niveau de naïveté effarant ! Sincèrement, à ce moment-là je jure sur ma propre vie que je n’imaginais pas que cela s’enchaînerait vers un acte tellement choquant de sa part que je n’oublierai jamais.

Eddy a continué à se comporter comme le dernier des démentiels goujats, il me prit une nouvelle fois par le poignet, je m’étais retrouvée en position assise pour le coup et là avec sa main gauche il a ramené de force ma tête entre ses cuisses, sur un ton ennuyé et le pensais-je autoritaire je lui ai sommé d’arrêter en disant : « NON JE NE VEUX PAS ARRÊTE !! » JE ME DÉBATTAIS ALORS COMME JE  POUVAIS.  

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Photo credit : Carmen Triana

Rédigé par Diane Texte protégé par des droits d’auteur, inutile de plagier d’autant plus que c’est mon vécu !

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